composition et livret : Michel Petrossian /
direction musicale : Léo Margue / assistant à la direction musicale, pianiste - chef de chant : Félix Ramos
mise en scène : Anaïs de Courson / assistant mise en scène : Antoine Dupuy Larbre / scénographie : Andrea Baglione / lumières :Jérémie Papin /
vidéo : Jérémie Scheidler / costumes : Valentine Sole / atelier de construction : Scenopolis, Clement Debras /
Solistes et chœur :
Gloria Tronel,Mathilde Ortscheidt,Fabien Hyon,
Halidou Nombre,Ugo Rabec,Emmanuelle Ifrah,
Marie-Juliette Ghazarian, Alexia Macbeth /
Orchestre :
Aurélie Gallois, violon
Hans Egidi, alto
Martina Brodbeck, violoncelle
Luca Innarella, contrebasse
Caroline Delume, théorbe/guitare
Azra Ramic, clarinette
Maruta Staravoitava, flûte traversière
Liselotte Emery, flûtes à bec et cornets
Vincent Lhermet, accordéon
Meri Vardanyan, qanoun
Sébastien Cordier, percussions /
Figurants :
Eulalie Turbet (11 et 13 juin), Lucia García Flores (10 et 14 juin) /
©️2025 – Éditions Musicales Artchipel
Entre opéra de chambre, poème biblique et témoignage contemporain (la guerre en Haut-Karabagh y fait douloureusement écho), Job, le procès de Dieu tisse une polyphonie de voix, de langues et d’images, dans un espace scénique traversé par la lumière, l’eau, la boue, la mémoire: une création à vivre de l’intérieur.
Portée par un group de solistes, un chœur et un orchestre mêlant instruments contemporains, baroques et traditionnels (qanoun, théorbe, cornet à bouquin, accordéon…), cette œuvre en première mondiale interroge le mystère du mal et la capacité humaine à se relever – encore et toujours.
Conception : Marine Colard / Chorégraphie : Marine Colard, Jeanne Alechinsky, Fabio Bergamaschi, Pierre Cuq / Interprétation : Jeanne Alechinsky, Fabio Bergamaschi, Marine Colard, Pierre Cuq / Création musicale : Aria Delacelle / Scénographie et partition scénographique : Andréa Baglione / Création lumière : Lucien Valle / travail vocal :Lawrence Williams / costumes :Marion Moinet / Construction :Atelier Scenopolis, Clement Debras
Collaboration artistique :Jérôme Andrieu, Michel Cerda / Regards :Sofia Cardona Parra, Caroline Châtelet, Esse Vanderbruggen, Nina Vallon / Régie générale : Benjamin Bertrand / Production/diffusion :AlterMachine ⎢ Marine Mussillon et Rosanna Jung /
Administration :Guillaume Fernel / Photos ©️Frédéric Iovino
Qui n’a jamais eu peur de prendre la parole en public ? Que ce soit dans un contexte professionnel ou personnel, nous avons toutes et tous été confronté·es, un jour ou l’autre dans notre vie, à devoir prendre la parole publiquement. Pour sa nouvelle création, Marine Colard est partie d’un souvenir d’enfance pour interroger l’usage des paroles mais surtout, proposer une nouvelle réflexion autour de l’écoute. Comment se dépasser et déjouer des rapports de pouvoir grâce à la maîtrise du langage ?
Note sur la scénographie /
Ce chapiteau est comme le petit théâtre de l’enfance tour à tour surréaliste, cauchemardesque, libérateur.
Effrayant au départ, abritant milles monstres, il s'ouvre comme une bouche, un ventre, un trou d'où surgissent les mots, les images et les corps traversés et dansant.
https://cult.news/scenes/theatre/bell-end-quand-le-corps-danse-loppression-et-scande-la-resistance/
conception et mise en scène : Mathilde Carmen Chan Invernon / Interprète : Arianna Camilli et Mathilde Invernon / création lumière : Justine Bouillet et Loïc Waridel / scénographie et costumes : Andrea Baglione / création sonore : Aho Ssan et Loïc Waridel / coach vocal : François Renou / regards extérieurs : Maud Blandel, Anna-Marija Adomaityte / coach vocal : Antonie Oberson, Gaëlle Chérix / confection costumes : Charlotte Lépine /
production :Compagnie Carmen Chan, Manon Monnier / coproduction : Emergentia – temps fort pour la créationchorégraphique émergente réalisé par L’Abri, le TU et le Pavillon ADC Genève, La Bâtie Festival, Résidences : Théâtre Sévelin 36 (Lausanne), Lieu Commun (Lausanne), L’Abri (Genève), Avec le soutien de La Loterie Romande, Fondation Engelberts, Ernst Göhner Stiftung, Corodis, Etat de Genève
De micro-gestes scandés et dansés (se frotter, tirer la langue, renifler...) en micro-mots lancés en l’air et ventriloquie (« chut », « tututu », « fais un effort »), du mimétisme des corps masculinisés par leurs costumes en attitudes débraillées voire grossières, l’alphabet spectaculaire de Bell end emprunte à la masculinité débordante des postures qui rappellent en quoi sa nature est à la fois commune et absurde. Le comique et le grotesque font bon ménage dans cette discussion corporelle et verbale ingénieuse qui, au-delà de son impact immédiat, questionne la trace invisible que les comportements outrageants laissent sur les corps et dans les mémoires.
conception, texte et mise en scène : Pablo Jakob Montefusco
jeu : Giuseppina Allemann, Davide Brancato, Daniela Cancer-Dell’Anna, Alessandro Mangia, Laurie Perissutti, Sophie Studer, Rosa Taddei, Michel Thentz, François Vuilleumier / assistanat à la mise en scène : Julia Lepère / Scénographie : Andrea Baglione / création sonore : Louis Paganin / création costumes : Gabrielle Marty / Création lumière et régie : Gael Chapuis / Construction du décor : Clément Debras / collaboration artistique : Marilyn Fazio / ateliers danse : Rosa Taddei / administration : Margaux Berdat
production : Les Chagrins Provisoires / coproduction : Théâtre du Jura, Evidanse et Stücklaborbasel
Un trentième anniversaire en grande pompe. Une famille dispersée entre la Suisse et l’Italie enfin réunie pour l’occasion. Des chansons, des paillettes. Que la fête fut belle ! Tandis qu’on se retrouve le lendemain pour ranger et nettoyer, les effusions de joie laissent peu à peu place au silence et des blessures enfouies refont surface. Les souvenirs de la fête se mélangent à ceux d’un passé d’exil et de douleurs causées par la politique d’immigration suisse au cours du siècle précédent. Fresque lumineuse sur l’héritage invisible transmis d’une génération à l’autre et le poids de l’histoire nationale, La Felicità dresse le récit intime d’une famille qui ne parvient pas à oublier ses souffrances et montre que derrière chaque exil se dessine un chemin de larmes.
Théâtre du Jura, du 2 juin au 5 juin 2023 - 20h30
https://www.les-subs.com/evenement/lenigme-rosemary-brown/
mise en scène et texte : Maya Boquet / texte : Alban Lefranc / conception et création musicale : Elsa Biston / Jeu : Olivier Normand / conception et création lumière et scénographie : Andrea Baglione / régie son et constructeur électronique : Jonathan Reig / Assistant lumière : Martin Barrientos / aide à la construction : Clément Debras, Rosalie Perricaud / régie générale et lumière : Philippe Bouttier / accompagnement dramaturgique : Elise Simonet
production : La POP / coproduction : Les SUBS, 3bisF, Studio théâtre de Vitry ,
le Grame
soutiens :
Bourse d’écriture – spectacle sonore ou musical 2021 de l’association SACD-Beaumarchais, Fonds SACD Musique de Scène, aide aux projets musicaux pluridisciplinaires de la Maison de la musique contemporaine, la Ménagerie de Verre dans le cadre du Studiolab, DICRéAM, le Centre national de la musique.
Projet soutenu par le ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France
À la fois installation plastique et sonore, fantasmagorie et documentaire, L’énigme Rosemary Brown retrace l’histoire fantasque d’une femme médium qui, à partir des années 1960, « entrait en contact » avec des compositeurs tels que Liszt, Chopin, Beethoven, Schubert, Debussy, Rachmaninov… Lors de ces séances de spiritisme, elle transcrivait sur partitions les œuvres posthumes que ces compositeurs venaient lui dicter. À travers l’usage de divers matériaux textuels, sonores et visuels, cette pièce questionne notre rapport aux fantômes, à la spiritualité, aux sciences et à la création.
Du 26 au 28 avril 2023, Les SUBS, Lyon
Du 12 au 15 mai 2023, Studio-Théâtre Vitry
conception : Andrea Baglione / Interprète : Madeleine Fournier (distribution en cours) / Photographe-interprète : Laura Ben Hayoun / Création sonore : Javier Munoz Bravo / Dramaturgie : Aristeo Tordesillas
Un projet CINEMA ZERO
Soutiens Montévidéo, Marseille, Le CentQuatre, Paris
" Emile : Moi apprendre, à retourner contre l'ennemi l'arme avec laquelle il nous attaque : le langage.
(...)
Emile : Bon bah alors au boulot, on va étudier ça, on va repartir de zéro.
Patricia : Non, avant de repartir de zéro, il faut y aller, on va retourner à zéro.
E : Et une fois qu'on y sera ?
P : Et bien, on regardera autour, voir si il y a des traces.
E : Au fond oui, on va chercher ce qui reste. C'est vrai, pour les sciences humaines il ne s'agit pas de constituer l'homme mais de le dissoudre, c'est ça ?
P : Oui bien sûr ! Pour trouver la solution soit d'un problème chimique soit d'un problème politique, il faut dissoudre.
Dissoudre l'hydrogène, dissoudre le parlement. Là on va dissoudre les images et les sons. "
Le gai savoir, Jean-luc Godard, 1968.
Or-là, est une expérience photosensible, une installation performative dont la sobriété cache la prétention loufoque de se vouloir machine à remonter le temps. Avec cette performance, je puise dans les outils archaïques de la photographie pour provoquer et questionner nos rapports actuels à l’image.
Au plateau, 2 camerae obscurae*, une danseuse et une photographe articulent et désarticulent l’espace.
Ce déploiement ouvre le dialogue avec le visible et sa substance, voir et faire voir devient une intrigue pour les interprètes comme pour les spectateur.rices qui sont invités à prendre part à l’expérience depuis les gradins, au plateau et dans l’une des camerae obscurae.
*La camera obscura permet d’obtenir une image tête-bêche du monde extérieur grâce au passage de la lumière par un trou percé dans une boîte ou une pièce plongée dans le noir. Elle fut utilisée par les astrologues pour observer le ciel, par les peintres pour obtenir des rendus hyperréalistes, puis par les photographes. C’est un espace depuis lequel on voit sans être vu et qui cristallise une tension entre représentation, connaissance, mémoire, souvenir et surveillance. Une tension active dans nos modes de consommation et de fabrication d’images à l’ère digitale. En effet elle est à l’origine de la photographie et encore aujourd’hui au coeur de nos appareils.
Sortie de résidence :
Montévidéo
Le mardi 21 juin à 18h et le mercredi 22 juin 2022 à 20h30
Conception et mise en scène : Florian Pautasso / Interprétation : Stéphanie Aflalo, Roman Kané, Aurélie Lannoy / Scénographie : Andrea Baglione/ Création musicale : Sophie Van Everdingen/ Création costumes : Florian Pautasso / Création lumières : Philipe Ulysse / Création son : Marius Pruvot / Assistanat objets et costumes : Julia Leandri / Recherches préparatoires : Julie Chomat / Construction : Clément Debras / Administration et production : Fanny Paulhan
Trois participants se lancent dans l’aventure Zoo. La voix de l’organisateur les guide à travers une suite d’épreuves. Chacune les engage à abandonner sous les yeux des visiteurs un aspect de leur humanité. Poussés par des motivations secrètes, ils se risquent à ces expériences percutantes qui ravivent ou apaisent des plaies humaines séculaires – la perte de la dignité, la peur de la mort, les limites du langage. Au centre du plateau, les animaux sont présents, objectifiés, morts, ou vivants.
Un film de : Andrea Baglione et Madeleine Fournier / Musique : Clément Vercelletto d’après "If Music be the food of love" d’Henry Purcell / Réalisation : Andrea Baglione / Chorégraphie : Madeleine Fournier / Chef opérateur : Lucien Valle / Interprètes danse et chant : Jonas Chéreau, Madeleine Fournier, Catherine Hershey, Corentin Le Flohic, Johann Nöhles
Production : ODETTA
Administratrice de production : Margot Guillerm
Soutiens : HEAR – Haute école des Arts du Rhin ; Montévidéo Marseille
Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas est une installation vidéo, entre bas-relief et peinture baroque. Elle dialogue avec la pièce La Chaleur de Madeleine Fournier. Pensée comme un long clip onirique cette expérience fascinante à la faveur de la camera obscura fait apparaître les danseurs comme des personnages d'un temps révolu. Fantomique et magique.
Portée par la musique de Purcell c’est une ode chantée à la création au sens large : aux arts, au cycle du vivant et au soleil, à ce qui se transforme. La scène se tient en extérieur sous la lumière et la chaleur du soleil.
27 - 30 Janvier 2021 Festival Parallèle Marseille
8 mai 2021 Atelier de Paris CDCN - June events
19 et 20 Juin 2021 Buda Courtrai - Almost summer special edition
17 février 2022 - FAME - Festival international de film sur la musique - Gaîté lyrique
avec : Ferdinand Niquet-Rioux, Camille Rutherford, Chloé Larrère / texte et conception : Judith Longuet Marx, Léa Tarral, en collaboration avec l’équipe / mise en scène : Judith Longuet-Marx / dramaturgie : Léa Tarral / création musicale : Cyril Brossard / scénographie : Andrea Baglione
« Tourisme est un spectacle de théâtre à la croisée des disciplines, à la frontière entre théâtre, musique et installation plastique. Si le texte s'apparente à une fable de théâtre, nous puisons nos influences en grande partie dans les arts visuels.
Le projet se base essentiellement sur de la matière documentaire que l'on vient ensuite retravailler et transformer pour l'intégrer à la fiction.
Tourisme questionne la figure du touriste contemporain et nos façons de voyager. Nous traiterons ce sujet sous l'angle satirique. La fable se déroule dans un espace hybride entre un club de vacances situé dans une ancienne colonie française, un chantier de fouille archéologique et un plateau de théâtre. » CIE LAïKA
Création Théâtre 13 en janvier 2022
Soutiens et accueil en résidence
CENTQUATRE-PARIS
Théâtre de l’Aquarium
La Loge
Théâtre de Choisy-le-Roi
Plateaux Sauvages
Carreau du Temple
Gare au Théâtre
Théâtre de la Reine Blanche
Fonds régional pour les talents émergents (FoRTE)
conception : AxisModula, Andrea Baglione / avec l’ensemble AxisModula : Sarah Brabo Durand, Nina Maghsoodloo, Ronan Gil / création visuelle et lumière : Andrea Baglione
Performance sonore et dispositif d'improvisation pour jeune public autour des 4 éléments : Eau, Terre, Air, Feu.
La création s'effectue au fil d'un laboratoire sonore au long cours avec les élèves de cm1 de l'École Saint Thomas de Strasbourg.
SooonnGe ! invite à découvrir les sonorités des esthétiques musicales contemporaines par l'intermédiaire de l’espace, de la matière et des corps.
Trois interprètes, pianiste, vocaliste et percussionniste jouent avec l'espace et les objets qui le composent comme s'il s'agissait de leurs instruments.
Peu à peu, ils nous invitent à composer avec eux des paysages d'écoute.
étapes du laboratoire :
le 11 février, École Saint Thomas, Strasbourg
les 7 et 8 Avril, La Nef, Wissembourg (annulé)
Le Pacifique
Groupeenfonction
Vidéo
conception : Arnaud Pirault / musique : Rubin Steiner / lumières, scénographie : Andrea Baglione / vidéo : Alizée Honoré / régie : François Blet
Poème de danse ready made
« Fête c’est un homme qui danse. Il danse, jusqu'à épuisement. Il est seul, comme dans une fête.
Il est sommé de s'étourdir, de se fondre dans sa propre frénésie, sa jouissance, son vertige.
Tout deviendra désœuvrement pour ne garder que l'essence de son désir : son corps, son souffle, ses pulsions.
Parce que le désœuvrement et la fête sont indissolublement liés.
Parce que sa puissance se trouve dans ses débordements, sa force contestatrice, sa consumation. Parce que Fête est un poème, un chant, une élégie joyeuse. » GROUPEENFONCTION
Le 12 mars 2020, Festival le Grand Bain, Le Gymnase, Roubaix
mise en scène et texte : Audrey Liebot / interprète : Coline Bardin / scénographie : Andrea Baglione / lumière : Gildas Goujet / costume : Tania d’Ambrogio / régie : Céline Ribeiro / collaboration artistique : Flavia Papadaniel / soutien technique : Justine Bouillet, Zara Bowen, Selima dir Melaizi
« J'ai piqué un titre à Sophie Calle. Prenez soin de vous est une invitation à rouvrir la blessure, y entrer, refaire, observer le temps nécessaire à sa cicatrisation.
Où va la douleur quand elle s'en va ? Prenez soin de vous est à la fois l'antidote, et le poison. Une déclaration aveugle qui porte les stigmates de la demande amoureuse : viens s'il te plaît, reste s'il te plaît, continue. Ne meurs pas s'il te plaît.
Dans ce double mouvement, paradoxal, Coline Bardin est seule et pas seule. Elle est vue de partout. Son corps absorbe, les limites matérielles de son corps s'estompent. Le temps passe, l'incertitude grandit.
Elle prend le risque de perdre : la mémoire, la raison. C'est la condition de l'amenuisement et de la transformation de ce qui fait mal. Tout le monde a déjà perdu quelque chose. » AUDREY LIEBOT
conception : Nils Alix Tabeling / avec : Andrea Baglione, Alexis, Yuika Hokama, Louis Sé / musique : Torbern Wessel avec Alison Yip et Camillo Grewe / maquillage : Marcel Alcali, Simon.e Thiébaut
Performance présentée dans le cadre de l’exposition Futur, ancien, fugitif au Palais de Tokyo.
« Une ode à la Nature, une célébration des cycles de renaissance émergeants du putride. Personnifiées et empruntes de symbolisme, les quatre saisons font coexister le merveilleux, l’étrange et l’iconographie païenne. Teintée de chant, de musique et de poésie, cette joyeuse opérette puise ses références autant dans la culture antique que dans les téléfilms anglais des années 1970. » NILS ALIX TABELING
Kunstraum
Le Bétyle d’Ail libretto
conception : Nils Alix Tabeling / d’après : La Vouivre, de Marcel Aymé / avec : Andrea Baglione / musique : Mathieu Levet
Inspiré par la nouvelle de Marcel Aymé La Vouivre, le scénario décrit l'histoire d’amour entre cette créature issue du folklore franc-comtois et la sculpture macabre d’un chevalier blessé.
Les deux personnages ne forment qu'un corps, le soldat en décomposition fusionne et digère les créatures glissantes du sous-sol tandis qu'elle donne forme à l'environnement extérieur, métabolisé alors par le corps en putréfaction.
Le mort vivant et la nymphe immortelle engagent une conversation espiègle sur leur immortalité.
Dans cette opérette se développent les thèmes de la sexualité, du désire et de la frivolité comme force vitale et positive en opposition à la vision dogmatique et moraliste de ces termes.
Cette pièce poursuit un dialogue avec des auteurs queer que sont Sidonie Gabrielle Colette et Paul Verlaine par le biais d'une célébration macabre et grotesque du corps humain, de sa glorieuse grossièreté et de son inclinaison à la putréfaction.
« Il faut croire au potentiel biologique et créatif de la dégénérescence. C'est essentiel pour penser le concept de fertilité autrement qu'en termes de reproduction de l'espèce humaine. » NILS ALIX TABLING
Opérette en deux nuits, présentée à la Galerie Kunstraum (Londres) et Komplot (Bruxelles).
réalisation : Andrea Baglione, Maxime Chudeau / interprètes : Max Émilien Brisard, Augustin Brisard
Composition dansée autour de la bagarre qui trouve dans l'étirement du temps l'occasion d'observer le mythe des frères ennemis à l'aune d'une étrange douceur.
Conception et réalisation en collaboration avec la Compagnie quai n°7. Sur une idée originale de Juliette Steiner, d’après Ismène de Yannis Ritsos.
interprètes : Juliette Steiner, Ruby Minard / direction d’acteur : Justin Litaaba Kagnitaa / scénographie : Andrea Baglione, Juliette Steiner / Lumière : Andrea Baglione, Julia Rey Ramos
Pièce-performance jouée à la Comédie de l’Est (Colmar), à la Salle Europe (Colmar), à l'Espace Athic (Obernai), au Taps (Strasbourg)
Construite autour du mythe d'Antigone, cette pièce-performance est pensée comme un morceau de mémoire, un film en construction, une série de rush au stade du montage.
Empruntant au cinéma et à la photographie une iconographie des figures féminines puissantes, on confond Vénus avec Antigone en cherchant à reconstituer un corps comme on cherche un souvenir, par fragment au fil d'une narration éclatée ,non linéaire. Il se déploie alors une réflexion sociale et politique sur la puissance et le pouvoir des images qui fondent notre présence au monde.
scénographie : Alexandra Grandjacques, Andrea Baglione
Atelier de scénographie épique fruit d’une collaboration avec Alexandra Grandjacques (Musée du Bagage, Tibet Museum, exposition August Herbort…). Scenotype place l’espace au cœur de ses recherches comme vecteur d’expériences sensibles, synesthésiques et poétiques.
conception : ensemble AxisModula, Andrea Baglione / d’après une composition de : Elnaz Seyedi / soprano : Sarah Brabo Durand / piano : Nina Maghsoodloo / violoncelle : Lida Hirvola / harpe : Guillaume Gravelin / flûte : Miyuki Okumura
Ce projet a été présenté au Festival Neue Music (Cologne), au Festival Musique éclatée, Musée d’Art moderne et contemporain (Strasbourg).
Il a bénéficié du soutien de la Haute école des arts du Rhin, d’Elektramusic, de Ecce Kreativ, de On-Neue Musik, de la Fokwang university Essen et de la Spedidam.
Avec sa pièce A Very Close Look From Far Away, la compositrice Elnaz Seyedi nous amène à nous questionner sur la notion de distance. Un phénomène à la fois abstrait et concret, poétique et politique, qui évoque aussi bien la durée d’une chose que son espacement.
Il s'agit alors de porter une attention musicale à ce qui n'est pas censé l'être afin de faire frémir les distances entre ce que l’on entend et ce que l'on perçoit.
conception : Andrea Baglione / composition : Étienne Haan / interprètes : Ensemble du conservatoire de Strasbourg / danseur : Clément Debras
Entre pièce musicale et partition chorégraphique, Éclipse explore les enjeux du geste instrumental et cherche à créer un court-circuit dans la forme classique de l’orchestre en modifiant les paramètres de sa direction.
Prenant comme point de départ la figure du chef d’orchestre, la pièce crée un espace-temps où l’autorité entre le geste et le son est mouvante, instable.
Corps instrumentale, corps dansant, corps dirigé, corps dirigeant, cherchent leur son comme on cherche le Nord. Deux chefs d’orchestres dirigent l’ensemble, l’un des deux est un leurre.
D’où provient le son, quels gestes dirigent l’orchestre, sommes nous face à un véritable concert ou bien à son simulacre ? Quand et où commence le concert ?
Andrea Baglione est plasticienne, vidéaste, scénographe et conçoit des performances scéniques.
Son travail évolue entre l'espace du théâtre et le temps de la performance avec comme leitmotiv
" désapprendre à voir " .
Elle pense sa pratique comme un champs d'expérimentation et de transformation du visible et du sensible. Cela peut prendre la forme d'une installation, d'un spectacle, d'un film, d'une performance.
Enfin, elle aime faire se côtoyer ce que nous tenons pour sacré et ce que nous tenons pour absurde.
©ANDREA BAGLIONE, tous droits réservés / design graphique : PAUL CABANES / développement : NICOLAS BAILLEUL / fonts : SUISSE INT'L THIN, SELF MODERN ITALIC / dernière mise à jour : 2020